Candidat à la présidentielle d’avril prochain au compte du Parti d’Action Civique et Patriotique(PACP), actuel maire de la commune de Ouélésséboubou, vice président de l’Association des Municipalités du Mali et Directeur exécutif de « Mali Rising fondation », M. Niankoro Yeah Samaké, avec ses 42 ans, se présente comme le « John Kennedy », parle de son parti, des élections générales et de la crise au nord du Mali.
Nous nous attelons de faire du PACP, le parti le mieux organisé sur l’échiquier national.
Parlant de son parti le PACP né il y a quelques mois, le président Niakoro pense que le parti se porte très bien. « Il s’organise de mieux en mieux », a-t-il dit. Pour lui, le parti a démarré avec des difficultés ». Croyant à la vibrance qui anime le parti, il précise que : « nous nous attelons de faire du PACP, le parti le mieux organisé sur l’échiquier national ».
Se penchant sur la conférence des cadres qui s’est tenue, il y a deux semaines, le président dira que : « c’était de présenter la vision du parti et faire en sorte que les cadres non seulement du parti et mais que les maliens puissent être exposés à une nouvelle façon de gérer ce pays au lieu de mettre un pansement sur une plaie aussi profonde ». Pour Samaké, i s’agit pour le parti de : « rompre avec la vieille tradition de gouvernance afin d’endiguer les racines du mal ». Pour lui : « Il faut cependant trouver des solutions selon lui à tous les maux de la société et cela se trouve dans la parabole de la décentralisation ». Ainsi il a fustigé « le fait que tous les pouvoirs sont détenus par une certaine minorité qui ne représente pas le Mali dans sa diversité ».
Nous n’avions de rapport particulier avec l’URD
Le PACP né des braises du l’URD, s’est résolument tourné vers son destin, à savoir : travailler à se faire accepter par les maliens par la vision qu’il incarne. Cependant au-delà des anciens rapports, il n ya pas, selon M yeah Samaké « de rapport particulier entre son parti et l’URD à part les liens d’amitié personnel.
La gestion actuelle de la crise du nord n’est pas différente de la gestion actuelle du pays.
Nous pensons qu’au PACP cela doit changer a t-il martelé. Pour le président de l’Action Civique et Patriotique : « les maliens ne se reconnaissent pas dans la gestion actuelle du pays. Il faut prendre en compte le désir de changement exprimé par les populations. Malgré tout il faut y faire face » selon le PACP.
La crise du nord est sans nul doute le sujet le plus commenté ces temps- ci et pour Niakoro Yeah Samaké : « c’est un problème qui a été entretenu depuis 1960. Elle se répercute de nos jours. Ceux qui nous dirigé n’ont toujours comme solution la mauvaise habitude de pansement dans de plaies profondes. Nous devons envisager des solutions durable » soutient t-il. Plus que jamais doit demeurer unis « unis nous gagnons tous, divisés nous perdons tous » a t- il déclaré »
Quant à la réclamation de la république de l’AZAWAD, le président du PACP estime que : « S’il ya une certaine population qui réclame, une certaine portion du pays, cela veut dire, que ces gens vivent seuls ». Pour endiguer, ce mal, il préconise que chaque coin du Mali soit à l’image de la diversité ethnique, qu’il y ait une interaction entre les coins du pays ». Enfin pour lui : « que les déplacements des personnes et de leurs biens soient protégés et rendre nos frontières moins perméables ».
Nous avions des inquiétudes sur la tenue des élections.
Les joutes électorales, doivent bientôt se dérouler dans, à peine trois mois. Le climat social ne favorise pas la bonne tenue de ces échéances. C’est l’avis de bon nombre maliens. Selon le président : « le mieux est que tous les maliens puissent participer à l’expression démocratique. Si les élections, selon lui se tenaient aujourd’hui beaucoup de maliens seront exclus. Il en appelle au gouvernement d’ATT de prendre les mesures idoines pour que retournent au Mali la paix, la quiétude et surtout la sécurité ».
Nous devons faire prévaloir les valeurs d’intégrité morales chez les différents candidats.
Si les opportunités naissent des difficultés au PACP, le regard est tourné sur la cherté de la vie, la mauvaise qualité de l’enseignement, le difficile accès aux soins de santé pour en sortir de ces maux qui minent notre société. Pour l’élection du 5ème président du Mali, le président du PACP invite les maliens à faire prévaloir les valeurs d’intégrité morale, chez les différents candidats.
Enfin, il dira que : « ceux qui ont servi le pays, le serviront toujours, ceux qui se sont servi, de notre partie, nous devons le leur rendre»
Benjamin SANGALA
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Presidential candidate in next April’s election, under the Party for Civic Action and Patriotism (PACP), current mayor of the municipality of Ouélésséboubou, vice president of the Association of Municipalities of Mali and Executive Director of “Mali Rising Foundation,” Mr. Niankoro Yeah Samake, 42 years old, presents himself as a “John Kennedy,” speaks of his party, general elections, and the crisis in northern Mali.When it comes to getting things done, PACP is the best organized party on the national scene.
In speaking of his party, PACP, was born a few months ago, President Niankoro thinks the party is doing very well. “It gets better and better organized,” he said. For him, the party started with difficulties. Believing in the vibrancy that drives the party, he added “We are striving to make PACP the best organized party on the national scene.”
Addressing a leadership conference held two weeks ago, the President says of the conference: “It was to present the vision of the party and ensure that the leaders, not only within the party, but that all Malians can be exposed to a new way of managing this country instead of putting a bandage on a wound so deep.” For Samake, and hisnparty, it is a matter of “breaking the old tradition of governance in order to stem the roots of evil.” For him: “We must, however, find solutions to all the problems of society and it is in the idea of decentralization.” And he continued, “the fact that all power is held by some minority does not represent the diversity in Mali.”
We have not specifically connected with URD.
PACP, born under the embers of the URD, has resolutely focused around its destiny, namely: working to be accepted by the Malians with the vision it embodies. But beyond the old connections, there is not, according to Monsieur Yeah Samaké, a special relationship between his party and the URD, apart from personal friendship.The current management of the crisis in the north is no different than the current management of the country as a whole.
We think that, according to PACP, this must change, he has said. For the president of the Party for Civic Action and Patriotism: “Malians do not identify with the current leadership of the country. We must take into account the desire for change expressed by the people. Nevertheless, we must face them,” according to the PACP.
The crisis in the north is without doubt, the most discussed topic these days and for Niankoro Yeah Samake: “It is a problem that has been maintained since 1960. It has repercussions today. Those that have lead us have managed the solution as a bad habit of dressing the deep wounds. We need to consider sustainable solutions,” he argues. More than ever, we must remain united “united we all win, divided we lose all,” he said .
As for the claim of the Republic of AZAWAD, the president of PACP believes: “If there is a certain population that requires a certain portion of the country, this means that these people live alone.” To stem this evil, he advocated that each corner of Mali adds to the image of ethnic diversity, there is an interaction between the corners of the country. Finally for him: “the movement of people and their property need to be protected and make our borders less permeable.”
There are concerns about the elections.
The electoral contest, must soon take place in just three months.The social climate is not conducive to the good performance of these deadlines. This is the opinion of many Malians. According to the president, “the best thing is if all Malians can participate in the democratic expression. If the election were held today many Malians will be excluded. He appealed to government and ATT to take appropriate steps to ensure that peace and tranquility be returned to Mali, and above all safety. ”
Regarding the values of moral integrity among different candidates.
If the opportunities create new difficulties for PACP, the focus is turned to the high cost of living, poor education, difficult access to health care, that hang around as troubles afflicting our society. For the election of the fifth president of Mali, the president of PACP invites the Malians to hold the different candidates up to a standard of moral integrity.
Finally, he said of the wars that have claimed lives that “those who served the country, will serve it always, on our part we must return (our country to stability) for them.”